Cyclotouristes Randonneurs Cagnois

Thomas Cozzi à la cime de la Bonette

ça y est, Thomas, le sympathique coiffeur du Cros de Cagnes a épinglé à son palmarès la prestigieuse cime de la Bonette qui fut en son temps la plus haute route d’Europe.

Pour être honnête, il faut dire que les 2802m d’altitude de la bête et les non moins redoutables 1653m de dénivelée l’ont fait douter pendant longtemps. Même les encouragements de ses camarades de club qui lui disaient que c’était pour lui n’arrivaient pas à le convaincre alors que chaque année, il remporte le challenge d’assiduité du CR Cagnes.
Il fallut tout le poids moral de notre ami Bernard Langlade qui nous a quitté prématurément en fin d’année 2008 mais qui avait tranché : "Thomas se doit de faire la Bonette !" pour le décider.

Aussi, ce dimanche 30 août, nous décidons avec Christian de l’ASPTT Cagnes et Thomas de remplir cette quasi obligation ; Rendez-vous à 6h à Cagnes-sur-Mer et la vaillante Twingo 14 ans d’âge de Thomas tente tant bien que mal de suivre la Clio Sport de Christian. Ceci nous amène gaillardement pour un départ à 7h45 de St Étienne de Tinée. Température tout à faire correcte de 17°. On attaque tout de suite dans la pente et Thomas nous fait son numéro bien rodé de "je n’y arriverai pas, c’est trop dur pour moi, qu’est ce que je fais ici ?". Heureusement, le rythme s’accélère et il manque de souffle pour continuer à nous servir son numéro bien rodé. En fait, le rythme s’accélère tellement (ou plutôt le mien diminue) de telle sorte que je ne reverrai mes deux compagnons qu’à la cime !

Il n’y a pas eu de plainte de Christian donc je pense qu’il a réussi à contenir la classique ultime attaque de Thomas dans le dernier mètre.

Cime de la Bonette

Thomas du CR Cagnes et Christian de l’ASPTT Cagnes

Dès mon arrivée, nous redescendons rapidement car la cime de la Bonette est dans la brume alors que jusqu’au col de la Bonette, nous avons eu un très beau temps, bercé par une magnifique lumière de fin d’été, tout juste perturbé par un vent assez fort et plutôt froid.
A Bousieyas, je fais découvrir à mes camarades le banc magique, qui tout en bois exposé au soleil, emmagasine la chaleur et la restitue à l’heureux randonneur fatigué.

Au final, une belle matinée de cyclotourisme, certes fatigante mais qui nous a offert de splendides paysages et un grand dépaysement.